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Le Pays de Galles, ses chateaux, ses moutons, ses paysages, la mer...


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Un petit week end au Pays de Galles. Un très sympa trop petit week end au pays de Galles. Un peu assombri par un mal de dos infâme. Je me croyais encore jeune et voilà qu'en me penchant pour refaire mon lacet, je me bloque le dos. J'ai eu mal pendant 5 jours. C'est con hein. ;o)
En attendant, j'ai passé un très bon week end en compagnie d'un couple d'ami que j'aime beaucoup. Je me suis rempli les yeux de paysages fantastiques, de mer, de lacs, de chateaux en ruines, de petites villes, de petites routes très étroites... Un merveilleux week end. J'y retournerais un jour. C'est clair. Peut être en été en moto, qui sait ?

Les Chateaux Les paysages



Pays de Galles

I. Introduction

Galles, pays de (en gallois Cymru), partie du Royaume-Uni, formant une région administrative britannique et englobant une large péninsule dans l'ouest de l'île de la Grande-Bretagne.

Le pays de Galles comprend également l'île d'Anglesey, séparée du territoire par le mince détroit de Menai. Il est bordé au nord par la mer d'Irlande, à l'est par les comtés anglais du Cheshire, du Shropshire, de Hereford and Worcester et du Gloucester, au sud par le canal de Bristol et à l'ouest par le canal Saint George et la baie de Cardigan. Du nord au sud, la longueur maximale est d'environ 220 km. La distance d'est en ouest varie de 60 à 155 km. La superficie totale du pays de Galles est de 20 768 km2. Sa capitale est Cardiff, principal port et centre de construction navale.

II. Topographie et ressources

La côte du pays de Galles est irrégulière avec de nombreuses baies, dont la plus grande est la baie de Cardigan. A l'exception d'étroites plaines côtières, principalement dans le Sud et dans l'Ouest, le pays de Galles est surtout constitué de moyennes montagnes. La principale chaîne est constituée des monts Cambriens, qui traversent le pays du nord au sud. Parmi les autres régions d'altitude, on trouve les Brecon Beacons dans le Sud-Est et le massif de Snowdown dans le Nord-Ouest. Avec une altitude maximale de 1 085 m, ce massif est le point culminant de l'Angleterre et du pays de Galles. Le Dee, qui prend sa source dans le lac Bala, le plus grand lac naturel du pays de Galles, avant de traverser le nord de la région et l'Angleterre, est le principal fleuve gallois. Dans le Sud, de nombreux cours d'eau traversent des vallées encaissées, telles l'Usk, la Wye, la Teifi et la Towy.

La faune et la flore sont similaires à celles de l'Angleterre. Le pays de Galles est riche en fougères et en mousses qui poussent dans les régions peu élevées. Les prairies prédominent sur les hauteurs. Quelques régions boisées couvrent les montagnes jusqu'à 300 m d'altitude. Plus haut, ce sont les petits arbustes, les herbes communes et la flore alpine qui subsistent.

Le charbon est la principale ressource minérale du pays de Galles. Les gisements se situent essentiellement dans le Sud. L'ardoise et le calcaire sont également exploités, ainsi que les petits gisements de manganèse, d'or, de plomb, d'uranium, de cuivre, de zinc et d'argile. La plus grande partie des sols sont de type rocheux ou perméable, et donc difficilement cultivables. La plupart des sols fertiles se situent dans le Sud-Est et dans les régions côtières. L'électricité est générée par les importantes ressources hydroélectriques et exportée vers l'Angleterre.

III. Population

Les Gallois, comme les Britanniques en général, sont essentiellement d'origine celtique avec des apports scandinaves et romains. Selon le recensement effectué en 1991, le pays de Galles compte 2 798 200 habitants. Les trois quarts environ de cette population se concentrent dans les zones urbanisées du Sud.

Les principales villes du pays de Galles sont Cardiff, capitale et port principal, Swansea, port maritime et centre de l'industrie métallurgique, Newport, centre industriel, et Rhondda, centre de la région houillère.

A. Organisation politique et gouvernement

Le gouvernement local du pays de Galles fut réorganisé en 1974, lorsque les anciens comtés et districts furent abolis et remplacés par huit nouveaux comtés. Ces comtés sont divisés en trente-sept districts, eux-mêmes sous-divisés en communes. L'administration des trois niveaux locaux est gérée par des conseils élus. Le pays de Galles est gouverné comme une partie intégrante de la Grande-Bretagne (voir Royaume-Uni). Le secrétaire d'État pour le pays de Galles est responsable des affaires spécifiques à cette région. Depuis 1964, il existe un secrétariat d'État aux Affaires galloises au sein du gouvernement britannique qui a, par ailleurs, établi un bureau aux Affaires galloises à Cardiff.

B. Religion

L'Église anglicane fut l'Église officielle du pays de Galles jusqu'en 1920, date à laquelle elle fut démantelée et remplacée par l'Église galloise. L'Église galloise compte environ 101 000 fidèles. La deuxième congrégation religieuse est, avec environ 72 800 fidèles, l'Église méthodiste calviniste, appelée Église presbytérienne galloise.

C. Culture et enseignement

L'anglais et le gallois sont les deux langues officielles. La plus grande partie de la population parle l'anglais. Plus d'un quart de la population utilise les deux langues (Voir Celtiques, langues). Dans un effort pour préserver la culture galloise, le gouvernement favorise les publications et les jeux de langue galloise. En 1983, une télévision d'expression galloise a été créée. Le bilinguisme est officiellement reconnu depuis 1993 aux niveaux local et national.

Le système d'enseignement du pays de Galles est similaire à celui de l'Angleterre. En 1970, l'enseignement est devenu bilingue et, dans certains districts, il se fait en gallois, alors que l'anglais est étudié comme seconde langue.

La principale institution d'enseignement supérieur est l'université du pays de Galles (1893) qui, au milieu des années 1980, accueillait environ 19 500 étudiants chaque année.

La musique joue un grand rôle dans le festival folklorique annuel du Royal National Eisteddfod. L'Eisteddfod, qui a lieu chaque année dans une localité différente, accueille les Gallois, ainsi que les personnes d'origine galloise du monde entier. L'International Music Eisteddfod se tient également tous les ans à Llangollen. Les choeurs, développés au cours du regain religieux de la fin du XVIIIe siècle, sont extrêmement populaires et caractéristiques de la tradition musicale galloise. Les ensembles artistiques célèbres sont l'opéra national gallois et la compagnie de théâtre galloise. Les peintres gallois Richard Wilson et Augustus John sont des artistes de renommée mondiale. (Voir Anglaise, littérature ; Galloise, littérature.)

Parmi les grands musées, on retient le Musée national de Cardiff, le musée des Antiquités galloises de l'University College of North Wales de Bangor et le musée du Folklore gallois de Saint Fagans.

IV. Économie

L'exploitation des mines fut l'une des principales activités du pays de Galles et a longtemps fourni l'essentiel des emplois gallois. Mais cette activité a décliné, et la seconde partie du XXe siècle a vu le pays de Galles confronté à d'importantes mutations économiques et sociales. L'économie est largement intégrée à celle du Royaume-Uni.

De manière générale, l'élevage, principalement bovin (viande et produits laitiers) et ovin, est plus important que l'agriculture. Les cultures comprennent l'orge, l'avoine, la pomme de terre et le fourrage. Moins de 10 % des terres sont cultivées et environ 40 % sont réservées aux pâturages. Les forêts couvrent seulement 4 % de la région, mais les programmes gouvernementaux de reboisement se développent continuellement. L'industrie de la pêche se concentre sur les bords du canal de Bristol.

Apparue à la fin du XVIIIe siècle, l'activité minière devint prépondérante dans la première moitié du XIXe siècle, dépassant la sidérurgie dans les années 1840. Cette activité fit la prospérité du pays de Galles pour le siècle qui suivit mais fut ébranlée durant la crise des années trente. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la baisse de la consommation en charbon, mais surtout les coûts d'extraction et la faible rentabilité des puits gallois entraînèrent la fermeture des mines. Cent quinze mines fermèrent entre 1947 et 1966. Au début des années quatre-vingt-dix, seules cinq mines restaient en activité, employant 2 600 mineurs. Autrefois nationalisées, ces mines ont été privatisées entre 1993 et 1995.

Les activités industrielles dérivées de l'extraction ont également décliné. Le pays de Galles reste malgré tout la principale région de Grande-Bretagne pour l'exploitation des métaux non ferreux. Le raffinage des minerais métalliques, en grande partie importés, constitue l'essentiel de la production industrielle. La quasi-totalité des opérations d'étamage et une grande partie de l'aluminium des tôles d'acier produit en Grande-Bretagne se font dans les usines galloises. Le pays de Galles contribue pour un tiers à la production d'acier britannique. D'importantes aciéries sont installées à Llanwern, près de Newport, et à Port Talbot.

Depuis les années cinquante, de nouvelles industries se sont développées en nombre. Le mouvement s'est amplifié au cours des deux dernières décennies. Elles comprennent le raffinage du pétrole et la fabrication de plastique, d'équipements électroniques, de fibres synthétiques et d'éléments automobiles. Elles se sont développées hors des régions industrielles traditionnelles, permettant une mise en valeur des régions rurales du centre et du nord du pays. Milford Haven, dans le Sud-Ouest, un des premiers ports de Grande-Bretagne, est devenu un important port d'importation de pétrole et un centre de raffinage. Une part essentielle de l'activité et des emplois de la ville est désormais assurée par l'activité de raffinage.

Après avoir subi la crise de reconversion des vieux pays industriels miniers, le pays de Galles voit désormais son avenir passer par le développement des activités tertiaires, en particulier le tourisme. Son littoral est devenu l'une des destinations favorites des Britanniques depuis le début du XXe siècle, et ses montagnes attirent les randonneurs.

V. Histoire

Les premiers occupants du pays de Galles furent les Ibères, installés au Néolithique dans une large partie de l'Europe occidentale, des îles Britanniques à la péninsule italienne, puis les Celtes. A l'époque de la domination romaine, en 55 av. J.-C., les hommes des tribus galloises descendant des premiers Ibères et des Celtes portaient le nom de Cymry. A l'issue d'un long conflit, ces tribus furent assujetties sous le règne de l'empereur romain Vespasien (69-79 apr. J.-C.). Au VIe siècle de notre ère, les Celtes de l'île britannique, fuyant la vague d'envahisseurs anglo-saxons, trouvèrent refuge dans les montagnes galloises où, avec le temps, ils se mêlèrent aux autochtones et conservèrent leur indépendance vis-à-vis des conquérants saxons. Le pays fut divisé en plusieurs régions. La digue d'Offa, construite pendant le règne d'Offa, roi de Mercie, un ouvrage de terre longeant la frontière galloise, isolait les Gallois des Anglais.

Sous la conduite des rois de Gwynedd, les Gallois battirent les Vikings. En 1062-1064, Harold Godwinson (futur Harold II) envahit le pays de Galles avec l'armée anglaise après une bataille contre Llewelyn ap Gruffydd, roi de Gwynedd. Mais son succès fut de courte durée. Guillaume Ier le Conquérant obligea les princes gallois à se soumettre. Ceux-ci firent des incursions sur la frontière anglaise et vainquirent le roi d'Angleterre Henri Ier, avant d'être à nouveau repoussés sur leurs terres par Henri II. Llewelyn II ap Gruffydd, prince du pays de Galles septentrional, combattit au côté de Simon de Montfort contre Henri III, mais se soumit par la suite au roi. Toutefois, en 1273, il refusa de rendre hommage au nouveau monarque d'Angleterre Édouard Ier qui, en 1276, envahit le pays de Galles et le força à l'abandon de la partie orientale de ses terres et à la reconnaissance annuelle de fidélité vassalique. Llewelyn II se rebella en 1282. Après sa mort, son frère David ap Gruffydd continua la lutte. Il fut capturé en 1283 et décapité. En 1284, Édouard Ier acheva la conquête du pays de Galles et, conformément aux clauses du statut de Rhuddlan, cette région devint une principauté anglaise.

En 1301, Édouard Ier conféra à son fils le plus âgé, futur roi Édouard II, né au pays de Galles, le titre de prince de Galles. Ceci satisfit suffisamment la fierté des Gallois et assura leur fidélité pendant cent ans. L'attribution du titre de prince de Galles au premier-né des monarques devint une tradition. Toutefois, l'esprit national survécut. Lorsque Henri IV s'empara du trône d'Angleterre, une révolte se déclara au pays de Galles, qui, sous la conduite d'Owen Glendower en 1402, prit des proportions considérables. A plusieurs reprises, Henri IV envahit le pays, mais la révolte ne fut réprimée qu'à la mort de Glendower en 1416. Ce fut le dernier grand soulèvement national. Les Gallois se soumirent à Henri VII, le premier Tudor, qu'ils considéraient comme un Gallois. La politique des Tudor au pays de Galles mit l'accent sur l'assimilation et l'égalité. L'Acte d'Union de 1536 engloba la région dans l'Angleterre, ses habitants recevant tous les droits et privilèges des sujets anglais. Puis, des députés gallois obtinrent de siéger au Parlement anglais. Les lois coutumières galloises, différentes des lois anglaises, furent abolies. La noblesse galloise continua à exercer l'autorité locale au nom du roi, dont elle tenait ses terres.

Cependant, l'anglicisation de la noblesse créa une cassure dans la société, bientôt approfondie par les différences religieuses. Peu enclins à adopter le protestantisme, les Gallois se montrèrent franchement réfractaires au puritanisme d'Oliver Cromwell et durent être soumis par la force. Au XVIIIe siècle, ils adoptèrent progressivement le calvinisme, et l'expansion de l'Église méthodiste calviniste fut une affirmation du nationalisme gallois. Celui-ci atteignit son apogée en 1920 avec le démembrement de l'Église anglicane au pays de Galles. Ce triomphe couronnait les efforts déployés par le parti libéral qui avait adopté les thèses nationalistes afin de s'assurer des suffrages gallois. En retour, le pays de Galles donna au parti l'un de ses plus puissants dirigeants : David Lloyd George.

Le nationalisme gallois est encore vivace avec le Plaid Cymru (parti fondé en 1925). En 1979, un référendum a toutefois rejeté, à une écrasante majorité, la création d'une assemblée galloise indépendante. Toutefois l'arrivée au pouvoir, en mai 1997, du travailliste Tony Blair a contribué à relancer la question de l'autonomie. En effet, partisan d'une forte décentralisation des pouvoirs, le Premier ministre a proposé la création d'un Parlement local. Soutenu par le Plaid Cymru, ce projet a été approuvé par référendum le 18 septembre 1997, à une très courte majorité (50,3 % de "oui" contre 49,7 % de "non"). La nouvelle Assemblée galloise ainsi créée devrait voir le jour en l'an 2000. Composée de soixante membres, dont quarante seront élus au scrutin uninominal à un tour et le reste à la proportionnelle, elle gérera le budget jusqu'à présent alloué au ministère des Affaires galloises. Cependant, à la différence de l'Assemblée écossaise, instaurée dans le même temps, le Parlement gallois ne disposera pas du droit de voter des lois ni de prélever des impôts. Ce scrutin a cependant révélé de réelles divisions entre l'Est, profondément anglicisé, et le Nord, bastion nationaliste.

Lors des élections locales et municipales qui se sont tenues, le 8 mai au Royaume-Uni, les Gallois ont élu pour la première fois une Assemblée locale autonome dotée de larges pouvoirs. Le Parti travailliste a remporté la majorité des voix et obtenu 28 sièges sur 60, devant le parti nationaliste gallois, Plaid Cymru, qui a gagné 17 sièges.

"Galles, pays de," Encyclopédie Microsoft® Encarta® 2002 en ligne
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