La page principale.
La page sur ma Ducati.
Petit Guide de Survie du Motard en Milieu Hostile.
Petit Guide du Langage utilisé par les différents usagés de la route.
Petits récit de mon Escapade motardesque.
Ballade dans le Massif Central en Mars 2003.
Quelques photos des motos de la bande.
Quelques liens motardesques.
Quelques images plus ou moins marrantes.




Les préparatifs

Depuis longtemps maintenant il était prévu que je parte avec le Rico, sur sa Buell, au guidon de sa Ducati 750 SS. Mais voilà, le sort en a voulu autrement. Dimanche 9 mars, jour anniversaire de mes 14 ans de permis de conduire, nous avons essayé de démarrer les motos qui n'avaient pas tournées depuis pas mal de temps... Octobre environ. Enfin, plusieurs mois quoi.
Bref, obligé de les pousser jusqu'à la voiture pour les brancher sur les batteries chargées et tenter le démarrage avec pinces.
La Buell... Impec !
La Ducati... Impec !
On les laisse tourner quelques temps et avec Rico, on s'apprète à faire un p'tit tour avec pour recharger tranquillement les batteries.
Mais voilà, Alors que la Buell fonctionne bien, la Ducati passe sont temps à caller. Dès que le régime moteur repasse sous les 3500 tr/min ou dès qu'une lumière s'allume, que ce soit le phare, le clignotant et même le feu stop. Bref, après quelque callage. On a totalement abandonner parce que ça devenait un peu trop dangereux.
Et alors là... Le moral à zéro parce que ni mon pote ni moi n'avions le temps pour aller chercher une nouvelle batterie, je me voyais déjà avoir poser mes vacances pour rien. Un peu dégouté.
Mais le moral est revenu dès le lundi matin quand j'ai demandé à Christophe, un collègue et potal, si sa proposition de me préter son SV tenait toujours.
Et c'est donc au guidon d'une Susuki SV 650 S que je me suis préparer psychologiquement à remonter sur une moto pour la première fois depuis presque 2 ans (20 mois et demi exactement).


Le départ

Samedi 15 mars... Je me réveille trop facilement pour que ce soit un samedi normal. Logique, un joli SVS dort dans le parking 5 niveaux en dessous de mon appart. De gros sacs aux forment devenues inhabituelles squattent dans le salon. Le casque tout propre est ressorti de son étui, les gants trainent... Négligemment jetés sur le canapé, près du blouson et du pantelon en cuir, dans un désordre qui ne semble pas avoir été étudié avec soin.
Je me réveille déjà frais et dispo au premier son du réveil.
Il fait jour. Le soleil est omniprésent. Je suis prèt. Enfin presque... Un p'tit café ça va le faire quand même.
Bon, il est 9h30... Maintenant, je n'ai plus qu'à attendre le coup de fils du Rico pour aller le chercher en bas de chez moi, et ensuite, celui du frangin pour me dire qu'il part. Lui a 4h de route, moi j'en ai 1 seule. Le point de rendez vous est la dernière air d'autoroute avant Orléans.

Qu'est-ce que c'est long d'attendre... Tiens, j'ai oublié de mettre mon Nain de Jardin en hibernation. Ca tombe bien que j'y pense maintenant. Aller hop ! PC on, Hibernatus Nainum Immédiataraë, PC off.

9h45... Coup de fils du frangin... Qui, disons le, aurait en fait du me réveillé à 9h normalement. Mais bon, ils ont un peu de retard et viennent seulement de partir. Rico et moi disposeront donc de 45 minutes de rab. Pfff... 45 minutes de plus à attendre. J'y crois pas.

10h10... Coup de fils du Rico. Il est arrivé à Saint Cyr, mais n'a pas trouvé mon immeuble, il m'attend sur le parking de la gare. C'est pas grâve, c'est à 300 m de chez moi. Cooooool... Je ne vais plus attendre seul maintenant.


12h30. Le départ. Dernière vérification de l'équipement, je n'ai rien oublié. Le lapin a à manger pour jusqu'à lundi, le chauffage est fermée, l'eau chaude aussi, tout est bon.
Aller, un p'tit bout d'A86, un p'tit bout N186, on rattrape l'A10 et on fonce jusqu'à l'air de repos en question.
Petit arrêt pipi, normal après deux thé et un café.

Toutes les occasions sont bonnes pour une photos... ...même une pause pipi. ;o)))

Et enfin, arrivée à l'air de repos d'Artenay (Orléans-???). Les autres sont là depuis 45 minutes. Argh... Merci iti.fr qui a ajouté une heure sur le temps de trajet. ;o)

... ...

Enfin bref, salutations, présentations, comparations, explications, nicotinisation et re-départ pour une sortie la plus rapide possible et une continuation par la route cette fois ci. L'autoroute, c'est vraiment pas cool et moto.


Les Motos

Voilà, maintenant que toutes les motos sont là, on peut enfin faire les présentations. ;o)

La Buell (X1 1200 Lightning)
Rico, 33 ans, 3 ans de moto sur Ducati 750 SS et Buell
La Suzuki (SV 650 S)
Jeannot, 33 ans, 2 ans de moto sur CB 500 S et Mostro 900
La BMW (R 1200 LT)
Vincent, 28 ans, x année de moto sur plein de trucs à deux roues, essentiellement Allemand et Italien. Forza Ducati ! En ce moment, BMW R 1200 LT et Ducati Mostro S4
La Honda (CB 500 S)
François, 36 ans, 2 ans de moto sur Honda CB 500 S

Première petite halte pour l'essence. Et oui, même si la CB 500 à une autonomie de 350 km, la R 1200 LT de plus 400 et la Buell d'environ la même chose, la SV elle n'a une autonomie que de 230 km en gros avant réserve. C'est en fait, le seul défaut que je lui trouve. Enfin bref, petite halte essence-pain au chocolat.

Pause essence oui, mais... ...pause "pains aux chocolat" aussi. ;o)

Quelques kilomètres (moins de 10) avant d'arriver, première faute !
Un grand virage à droite, une visibilité limité, la CB500S à une dixaine de mètres devant donne un coup de frein. J'ai eu peur et j'ai écrasé le frein avant. Mais c'est là qu'est le problème. Je roulais à un petit 50 km/h et quand j'ai bien freiné, j'ai instinctivement redressé la moto. Et j'ai fait un magnifique "TOUT DROIT". Enfin, j'ai repris mes esprits et je suis revenu sur ma voie le plus rapidement possible, mais bon, une voiture en sens inverse et c'était le choc frontal. ;o(
Après notre arrivée, mon frangin (en CB) m'a avoué que ses suspentions d'origine ayant presque 40 000 km sont complètements pourries et que pour "assoir" un peu la moto en courbe, il lui arrive souvent de mettre un p'tit coup sur le frein arrière dans les virages un peu plus long que prévu.

Bref, si je puis me permettre un petit conseil, quand vous suivez une moto que vous ne connaissez pas, prenez des distances. Avec quelques mètres de plus, j'aurais simplement relacher un peu les gaz pour ralentir, je n'aurais pas freiné.


Arrivée au "Maillet de Montagnes" (près de Vichy dans l'Allier) pour un repos bien mérité. Il faut dire que 400 km d'une traite après presque 2 ans sans conduire une moto, avec une moto que je ne connais pas, qui n'est pas à moi, ça fatigue un peu. ;o)
Oui, c'est vrai que si je fesais plus de sport, ça aurait été probablement moins fatiguant.
Non, je ne suis pas encore réduit à l'état de débris humain.
Oui, le manque d'activité physique joue sur l'endurance générale de votre serviteur. ;o)))

La Buell La BMW La SV et la Buell La Buell, la CB et la BMW Le repos des guerriers. ;o)))

Dimanche 16 mars

C'est bizarre comme l'air de la campagne, les vacances et le camping à 4 dans une grande chambre font qu'on se réveille naturellement tôt sans aucun effort. ;o)))
En fait, tout le monde était prèt à partir sur les routes dès 10h30. C'était la seule fois d'ailleurs. ;o)))

Bref, départ pour Tiers et le Puy de Dôme par els petites routes virolleuses du coin. Ca semblait vraiment attirant jusqu'à ce qu'on découvre que la route était truffée de gravillons partout. Et quand les gravillons venaient à manquer, c'était les trous dans le bitume qui reprenaient le pas.
Bref, une journée qui semblait si bien a failli tourner au drâme quand, dans un virage, en forêt, j'aperçoit une jolie plaque de gravillon devant mes roues.
Et là, second réflexe incontrolé, je redresse immédiatement la moto et je freine pour m'arréter avant le rentrer dans les bois. ;o)
Là, j'ai commencé à vraiment douter de moi parce qu'il me semblait que j'était le seul à avoir peur du bitume et de son état.
Mais quand on a fait une pause carburant, les autres m'ont confié qu'ils n'avaient pas non plus aimé cette portion de route. Mais alors pas du tout.

Enfin... Arrivée à Tiers, petit arrêt sur le point touristique ultra connu pour le point de vue fantastique.

La pause essence après le second "tout droit" Les motos vues d'en haut De gauche à droite : Philippe, Rico, François, Vincent et Aurore.
Point de vue en... ...trois parties très simpathique mais... ...un peu brumeux. Il fesait trop chaud.

Puis départ pour la chaîne des Puys. Et je peux vous dire qu'en haut du Puy de Dôme au moi de mars, ça caille ! Il fesait 3° quand on est arrivé. Et si on ajoute le vent... J'ai garder les gants sur ce coup là moi. Et en plus, tout est fermé, même pas la possibilité de se faire un bon double expresso pour se réchauffer un peu. Grrrr...
Mais bon, on s'est trouvé un petit coin à l'abris du vent, au soleil, le temps de s'intoxiquer les poumons en plein air. ;o)))

L'antenne du Puuy de Dôme Vue sur la ville. Que je ne connais même pas en plus. ;o) De gauche à droite : SV, BMW, Buell et CB De droite à gauche : Philline, Aurore, Rico, François et Vincent.

Lundi 17 mars

Début de la période "châteaux" du séjour. Après, la région est, paraît-il, surnommée la "région aux milles châteaux". On ne pouvait pas passer à coté quand même.
Enfin, pour cette journée, pas d'incident motardesque. Je commence à m'habitier correctement au SV, et j'ai moins peur de pencher. Même si je ne parviens toujorus pas à prendre beaucoup d'angle. Mais c'est un peu normal. 20 mois de train et de métro ça n'arrange pas les visions non verticales que l'on a en moto.
Je suis quand même agréablement surpris par cette "cochonerie de brèle japonaise" qui est bien plus joueuse que je ne l'avais prévu au départ.
Franchement, j'aime beaucoup cette petite moto toute légère et pleine de patatte.

Petite église romane... ...à Saint Clément (je crois).
Petite vadrouille en rase campagne... ...Pfff Un tracteur et un camion sur une route qui peut laisser passer à peine deux motos de front. ;o)))
C'est une région pleine de barrage... ...ils ne doivent pas manquer d'électricité dans le coin... ...en attendant, ça détruit des vallées entières, mais ça fait des jolis lacs.
Oui oui, c'est bien ce que vous pensez... ...Il y a encore de la neige au mois de mars. ;o)))

Mardi 18 mars

Seconde journée "châteaux". Avec de la chance, parce par hazard et même le plus grand des hazard, nous sommes tombé sur le châteaux hanté par Lucie. Si si... Il paraît même qu'il sont passé à la télé. Moaurf arf arf !!! En attendant, une châteaux très beau de l'extérieur, mais qui a subit pas mal de changement à l'intérieur en suivant les époques de l'histoire de France.
Un gros problème quand même, le Rico nous a abandonner pour remonter sur Senlis parce que ses parents avait besoin de lui. Dommage. Loi de Murphy oblige, il a raté les plus beaux paysages.

... ... ... ...
... ...
... ...
... ...

Mercredi 19 mars

Troisième et dernière journée consacrée aux châteaux.
Très belle journée encore, très beaux paysages, très belles ruines. Excellents moments passés entre potes.
Mais comme il faut une merde par jour, c'est encore votre serviteur qui s'y colle. Y en a marre d'être maudit. ;o)
Bref, pour la petite histoire, on s'arrête faire le plein, je retire mon casque pour montrer à la caissière de chez leclerc que je ne suis pas un voyous et que je vais payer ma conso., je le pause sur le rétro, je fais le plein, et en redressant la moto après avoir raccrocher le pistolet, mon casque tombe par terre, dans un geste ample et non prévu, j'essaye de le rattraper, en vain. Et en plus, je me laisse entrainer par le poid le la moto et laisse tout tomber. "FUCK !" C'est terme exacte qui s'est échapé de ma bouche à ce moment précis.
Bilan de l'affaire, le casque par terre, la poignée de frein de la moto cassée et l'embout de poignée d'accélérateur rayée. Un moindre mal je vous l'accorde, mais la moto n'est pas à moi.
Une petite anecdote qui mérite sa place dans le "Top Lopette" de FRM ça. ;o)

... ... ...
... ... ... ...

Et là ! Plus de place dans ce fichu appareil photo numérique tout pourri (tout pourri mais bien pratique quand même). Bref, pour la suite, il faudra attendre que je récupère les photos des autres photographes. ;op

Enfin bref, ce que j'ai retenu de ce petit tour dans les contrefort montagneux du Massif Central c'est qu'il ne faut pas aborder un virage plus vite qu'il ne faudrait pour ne pas avoir à freiner ou ralentir dedans, mais plutôt qu'il faut arriver tranquillement dedans pour pouvoir accélérer et avoir une trajectoire toute jolie et efficasse.
Qu'il n'est pas très prudent de coller de trop prêt ses petits camarades de routes et qu'il est bon de connaître un peu leurs habitudes de conduite quand on veut arsouiller un p'tit pneu.
Que les gravillons sont toujours aussi traitre.
Que j'ai une trouille incontrôlable quand j'entre dans un virage dont je ne vois pas la sortie sur une route que je ne connais pas.
Que j'ai une trouille encore moins contrôlable quand j'entre dans un dont je ne vois pas la sortie sur une route que je ne connais pas ET qu'il fait nuit.
Que cette trouille incontrôlable donne une vie propre et autonome à ma main droite qui coupe les gaz sans que je puisses faire quoique soit.
Que cette trouille incontrôlable est plutôt bon signe parce que le seul moyen que j'ai trouvé pour la faire disparaître est de passé en mode muet le neurone qui me dit que je ne suis aps immortel. ;o)))
Que j'ai toujours autant envie de me racheter une bécane... Voire plus encore qu'avant... Et que le train c'est nul à chier... Et que les routes parisiennes sont nulles à chier.



Go to the Top